Le géant pétrolier saoudien Aramco devient partenaire du Dakar 2023, avant le départ de la 45e édition samedi.
Aramco s’associe à l’épreuve d’endurance tout-terrain la plus difficile, à un moment de transformation du secteur mondial des transports. Les sports mécaniques en général, et le Dakar en particulier, sont des occasions de présenter des véhicules de pointe capables de fonctionner dans des conditions extrêmes.
Le Dakar en Arabie Saoudite, qui vient de lancer son programme Dakar Future, bénéficiera de l’expertise d’Aramco pour accélérer son ambition de transformation énergétique. « C’est le problème de tous les sports automobiles, estime auprès de l’AFP le patron du célèbre rallye-raid David Castera, confronté à l’émergence des questions environnementales. C’est vrai qu’aujourd’hui faire du sport mécanique ça paraît ne pas être dans l’air du temps, mais ça permet aussi de développer les véhicules de demain. Il faut que le Dakar serve à quelque chose, c’est un laboratoire à ciel ouvert pour préparer ce que seront les voitures de demain. On va vers de nouveaux véhicules qui pollueront moins (…) On a beaucoup de petits projets qui commencent à naître (électriques, hydrogènes, biocarburants, etc), mais on a du mal. On a des voitures qui sont prêtes, mais que je ne sais pas faire rouler car les stations hydrogènes, ça ne se met pas en place aussi vite que le développement de la technologie. Donc il faut faire coïncider les enjeux logistiques, les approvisionnements, avec l’avancée de la technologie. »