La tenue des Assises Sporsora de l’économie du sport, jeudi 28 mars, approche à grands pas. Nous avons interrogé Virgile Caillet, directeur de KantarSport, sur le partenariat avec Sporsora et sur sa vision de la compétitivité, thème retenu de ces 3es Assises. Il nous présente également l’étude menée auprès du grand public sur le sponsoring. Celle-ci sera présentée en avant-première lors des Assises.
Pourquoi l’agence KantarSport s’est-elle associée aux Assises Sporsora, programmées le jeudi 28 mars ?
Historiquement, KantarSport a toujours accompagné les actions de Sporsora. L’association a un souci de pédagogie du sponsoring dans lequel nous nous retrouvons. Pour KantarSport, il est tout à fait légitime d’être associé aux événements de Sporsora. Nous le sommes pour les Assises, et nous le serons encore lors des Trophées du Marketing Sportif en fin d’année.
Lors des Assises, vous présenterez, en exclusivité, une étude sur la perception du sponsoring sportif par le grand public. Quelle réflexion vous a conduit à élaborer cette étude ?
Nous avons d’abord fait un constat. Traditionnellement, le sponsoring est abordé sous le prisme de l’entreprise partenaire. Du sponsor donc. Il nous a semblé intéressant d’apporter de la matière aux adhérents de Sporsora et aux participants des Assises. KantarSport a cherché à savoir ce que pensait le grand public du marketing sportif. Nous voulons répondre à différentes questions : est-ce une technique identifiée ? Comment ? De quelle façon le grand public conçoit-il le rôle d’un sponsor ? Quel est le rôle social des sponsors ? Cette thématique du sponsoring sportif a longtemps été taboue auprès du public. Aujourd’hui, les partenaires sont tolérés. Ils sont même attendus dans certains cas.
Personnellement, qu’attendez-vous des échanges lors des Assises ?
Je souhaite assister à des débats, plus qu’à une succession de témoignages. Il faut pouvoir confronter les idées.
Cette fameuse compétitivité, comment la percevez-vous ?
C’est un thème intimement lié à la dimension internationale de l’enjeu sportif. Aujourdhui, la France me paraît trop tournée sur elle-même, presque isolationniste. Les détenteurs de droits doivent avoir une réflexion internationale sur leur événement. C’est pourquoi, à mon sens, on dénonce à tort la stratégie d’un club comme le Paris Saint-Germain.