Assurance Moto Verte (AMV) fête ses 40 ans. Adepte de l’enduro, son PDG Franck Allard nous décrit sa relation avec les motards et le pourquoi de son engagement dans le marketing sportif.
Vous avez été sponsor de Stéphane Peterhansel alors qu’il n’avait que 17 ans à l’époque (1984), assureur de la Fédération française de motocyclisme depuis 1995, partenaire du Grand Prix de France moto. La moto sans AMV, ce n’est pas possible ?
Ayant été moi-même pilote à haut niveau en enduro, j’ai toujours eu la fibre de la compétition. J’ai rapidement compris que pour asseoir l’image de mon entreprise, je devais m’associer à de grands champions. J’ai également senti le lien qui existait entre le monde du sport et la communauté de la moto.
Vous pourriez vous contenter d’aider quelques motards…
Au fil des ans, nous avons été amenés à compléter notre action, pour ne pas être perçus comme élitistes. Nous sommes redescendus au niveau des pratiquants en nous associant à des compétitions, voire à leur création comme avec le Trèfle Lozérien AMV ou à leur sauvetage pour l’Enduro du Touquet, devenu l’Enduropale.
Connaissez-vous le niveau de votre engagement ?
Nous investissons environ un million d’euros par an en France et en Espagne où nous sommes également partenaires de plusieurs manifestations.
Que vous rapportent ces actions ?
De la notoriété essentiellement. Le monde de la moto est une communauté. Pour être au coeur de celle-ci, il faut partager avec eux la même passion. Mais le sponsoring sportif ne suffit pas. Il faut aussi que vos prix soient bons, que votre gestion soit bonne. Le marketing sportif n’est qu’un élément dans la réussite de l’entreprise. Le sponsoring peut également aider au développement. Avec les deux victoires de Marc Coma sur le Dakar en Argentine, nous avons trouvé un intérêt à investir dans ce pays où le marché de la moto est important.