Cofidis a annoncé la poursuite pour trois années supplémentaires de son engagement en tant que parraineur de la formation cycliste qui porte son nom, jusqu’en 2019.
Le contrat, qui devait initialement s’achever à la fin de l’année 2016, va donc courir jusqu’en 2019. Yvon Sanquer et son équipe ont maintenant une perspective de quatre ans devant eux pour bâtir, a estimé Thierry Vittu, président de l’équipe cycliste et aussi DRH du groupe de crédit.
Aucune raison d’arrêter le sponsoring
Le groupe se retrouve dans cet investissement qui apporte beaucoup en termes de visibilité et d’humanité, tant en interne qu’en externe. La décision a été prise le mois dernier de continuer, a ajouté Thierry Vittu. Nous avons dressé le bilan de notre engagement dans le vélo. Nous n’avons trouvé aucune raison d’arrêter le sponsoring. Cela ne signifie pas que nous aurons immédiatement l’ambition de revenir en World Tour. En effet, Cofidis figure régulièrement dans le Top 5 des sponsors cyclistes les plus mémorisés spontanément. Doté d’un budget annuel de 11 millions d’euros environ, l’enveloppe ne devrait pas évoluer.
Le cyclisme, axe majeur de communication
Le groupe de crédit, dont le chef de file est le Français Nacer Bouhanni, recruté à l’intersaison dernière, est présent dans le peloton depuis 1997. Ce qui en fait l’un des sponsors les plus anciens de la discipline.
Les opérations de parrainage sportif de Cofidis ne concernent pas uniquement la France. Le groupe opère sur plusieurs marchés européens. Sur des marchés plus matures comme la France, l’investissement est avant tout une question d’image pour l’entreprise. Depuis quelques années, la société de crédit a renforcé sa présence dans, et autour du cyclisme, à travers le sponsoring d’épreuves (Liège-Bastogne-Liège, la Fléche Wallonne, le Tour d’Espagne
), le financement participatif de projets vélo (plate-forme Up my Bike) ou le paracyclisme (sponsoring de la Coupe de France handisport
). Une démarche qui s’est aussi traduite dans les spots publicitaires de la marque, désormais régulièrement axés sur le cyclisme.
Bouhanni parmi les plus hauts salaires du peloton
Le recrutement cette saison de Nacer Bouhanni témoigne des ambitions renouvelées de Cofidis. Le sprinter français dispose de l’un des meilleurs contrats du peloton (1,35 million d’euros par an). Une grande partie de son salaire (30% selon Le Parisien) est prise en charge par le fabricant de cycles, Orbea.