L’édition 2025 des Internationaux de France de tennis est très attendue : 65 % des Français comptent suivre le tournoi, parfois même au bureau. Quand on demande aux Français de citer spontanément les marques associées au tournoi 2025, il y a des surprises…
Selon une étude* de l’institut Discurv, près de deux Français sur trois (65 %) prévoient de suivre Roland Garros, un chiffre qui témoigne du pouvoir toujours intact de ce rendez-vous incontournable de la planète sport, bien au-delà du tennis. Dans le détail 26% prévoient de regarder un maximum de matchs, tandis que 11% concentreront leur attention sur les sessions du soir ou les week-ends. 28% des Français, plus modérés, prévoient de visionner quelques matchs « par-ci par-là ». L’engouement dépasse les frontières du salon : 43 % des spectateurs comptent suivre les matchs au bureau ! Un tiers d’entre eux le fait discrètement depuis son poste de travail, tandis que 14 % bénéficient d’une diffusion officielle au sein de leur entreprise.La passion est plus forte chez les 18-34 ans : 71 % d’entre eux prévoient de suivre les matchs, un record toutes générations confondues. Les hommes se montrent également plus assidus que les femmes, avec 73 % d’intentions de visionnage contre 57 %.
Au jeu des pronostics, les Français ne cherchent pas à faire dans l’originalité. Chez les hommes, Carlos Alcaraz est le favori, suivi de Novak Djokovic. Côté femmes, la Bélarusse Aryna Sabalenka mène les pronostics, devant l’Américaine Coco Gauff.
Sur le plan technologique, le débat est plus tranché. Alors que de nombreux tournois sont passés à l’arbitrage électronique, Roland Garros conserve ses juges de ligne. Une décision qui divise : 54 % des Français se disent favorables au recours à la technologie, mais 46 % restent attachés à l’arbitrage humain, symbole de tradition et d’authenticité.
Des années après son départ, Peugeot reste associé au tournoi de Roland Garros
Côté marques, Roland Garros reste un terrain fertile pour les sponsors. Sans surprise, quand on demande aux Français de citer spontanément les marques associées au tournoi 2025, les partenaires historiques comme Rolex (21 %), BNP Paribas (20 %) ou Lacoste (18 %) restent bien ancrés dans l’esprit du public. Perrier est également bien positionné dans l’imaginaire collectif (12 %). Mais certains noms peinent à émerger : Renault, qui ne mégote pas sur les spots publicitaires, n’est citée que par 9 % des sondés. À l’inverse, un autre constructeur, Peugeot en l’espèce, pourtant absent depuis plusieurs années, reste présent dans 5 % des esprits. Cette persistance dans l’esprit du public témoigne de la puissance de l’ancrage historique, mais aussi du challenge pour une nouvelle marque de prendre la relève dans l’imaginaire collectif. Cela n’arrive pas qu’aux marques. Sur la question des favoris pour la victoire finale dans le tableau final, Rafael Nadal, pourtant retraité, arrive en troisième position derrière Alcaraz et Djokovic !
Quant à Emirates, son score plafonne à 2 %, un chiffre surprenant au vu de l’ampleur de sa présence sur les terrains et de ses investissements dans l’événement, en tant que partenaire premium. Autre constat : les marques Adidas et Nike, pourtant non-partenaires officiels, sont toutes deux citées par 11 % des Français, grâce à leur visibilité via les tenues des joueurs.
« Cette disparité entre partenaires d’un même rang souligne que la visibilité ne garantit pas automatiquement la mémorisation – un enjeu d’autant plus stratégique pour des marques qui misent sur le prestige de Roland Garros pour renforcer leur image et leur notoriété », analyse Jérôme Labbé, Directeur Général de Discurv.
*Étude réalisée par l’institut Discurv du 22 au 26 mai 2025 auprès d’un échantillon de 1000 français représentatifs de la population française en termes de régions, sexe, âge et CSP.