Une semaine après l’annonce de la résiliation du contrat la liant à un sponsor peu scrupuleux, ne respectant aucun de ses engagements, Liz Wardley continue de se battre pour être au départ du prochain Vendée Globe. La navigatrice australienne lance son projet Impossible is not Liz !
A moins de sept mois du départ de la plus mythique des courses autour du monde à la voile, Liz Wardley se lance dans une autre course. Contre le temps et à la recherche du financement qu’il lui fait aujourd’hui défaut. D’ici fin juin, soit à peine plus de deux mois, je vais essayer de trouver un nouveau partenaire, annonce la navigatrice. Un vrai, sérieux cette fois-ci, qui puisse me permettre de faire au plus vite l’acquisition d’un bateau.
Chook, comme on la surnomme affectueusement, tient un discours franc. Je ne suis ni une commerciale, ni une pro de la communication, prévient-elle. Je ne sais pas exactement ce que rapporte financièrement un sponsoring de bateau sur le Vendée Globe. Je sais juste que c’est beaucoup et surtout que ça va bien au-delà de l’argent. Je ne peux rien promettre d’autre que de me battre, de faire au mieux, d’aller au bout de moi-même, comme je l’ai toujours fait. Afin d’être en mesure d’affréter un bateau et de le mettre en état de navigation pour le grand départ, le 10 novembre aux Sables d’Olonne, il lui faut trouver un budget de 500 000 euros. Je sais parfaitement que c’est un budget, avoue celle qui a vu son rêve se briser la semaine dernière. Fin décembre, Liz Wardley pensait avoir trouver un sponsor afin de participer au prochain Vendée Globe. Mais malgré le contrats signé, la conférence de presse tenue en février dernier, l’argent promis n’est jamais arrivé. Déjà lors de cette conférence de presse, j’avais de très sérieux doutes sur la crédibilité du projet, a expliqué la jeune (32 ans) Australienne. Cela faisait deux mois que Sensation Sailing Team attendait, en vain, les premiers versements financiers pour confirmer l’acquisition du bateau. Après une mise en demeure restée sans effet, le contrat a été résilié avec le groupe suisse Luxury Prestige Group, propriétaire et promoteur de la marque de vêtements techniques marins VHtec.