L’opérateur de téléphonie mobile SFR et la Fédération française de football ont annoncé le prolongement de leur partenariat au travers d’un nouveau contrat d’une durée minimale de quatre ans.
Repoussé il y a un mois, la Fédération Française de Football (FFF) et l’opérateur de téléphonie mobile SFR ont signé un protocole d’accord pour un partenariat d’une durée minimale de quatre ans et 5,5 millions d’euros par an.
Au terme de cet accord, SFR devient le partenaire télécommunications officiel de la Coupe de France, de l’ensemble des Equipes de France (A, A’ mais aussi Espoirs et Féminine) et du football amateur. Le contrat signé lui confère l’exclusivité pour les téléphones mobiles des droits images et data (SMS) des équipes de France et de toutes les compétitions amateurs organisées par la FFF et ses ligues régionales, hors droits déjà concédés par la FFF. Le hors est primordial car il exclut de ce champ l’équipe de France double championne du monde et d’Europe ! Explications.
Lors de la renégociation des Droits TV des Bleus avec TF1 en juillet 2000 (152,45 millions d’euros), la chaîne privée avait pensé à faire inclure les droits UMTS de la vitrine du football français. En clair, SFR ne peut exploiter dans l’immédiat aucun des droits images de l’équipe de France A, qui appartiennent à TF1 jusqu’au 30 juin 2005, y compris pour les images sur téléphone mobile. Cette petite subtilité ne contrarie pas outre-mesure Jean-Marc Tassetto, directeur général adjoint de SFR. De toute façon jusqu’en 2004, je ne saurais pas quoi en faire (des droits UMTS).
Selon l’accord signé, le partenariat doit permettre la diffusion sur les portables, abonnés au réseau de l’opérateur, d’informations sur la vie des clubs amateurs (résultats, convocations…) par le biais de SMS (messages courts). Pour M. Tassetto, il faut apporter des solutions technologiques à la communauté. Un premier test de cette opération sera mené prochainement dans les ligues de Paris – Ile-de-France, Alsace et Méditerranée, ainsi que dans le district de la Manche.
Problème : qui paye ? Les clubs, mais aussi les clients de ces services (sous forme d’abonnement, ou d’appel surtaxé).
Le président de la Fédération, Claude Simonet, s’est félicité de l’accord qui doit donner les moyens suffisants pour répondre aux contrats d’objectifs, initiés par le fonds Sastre (aide à la formation des éducateurs, construction d’équipements…). Considérés comme des producteurs de contenus, les ligues et les clubs devraient bénéficier d’un reversement d’une partie des recettes du service. Combien ? A quelle hauteur ? Mystère.
A plus long terme, une fois lancés les services de téléphonie mobile multimédia UMTS, des extraits vidéo de compétitions amateurs devraient aussi pouvoir être diffusés sur les portables.