Lyon disputera samedi son match au Mans, comptant pour la première journée de Ligue 1, avec un maillot floqué de son nouveau sponsor, Betclic. Les activités de la société de paris sportifs sont pour l’instant illégales en France, en attendant l’ouverture du marché, prévue le 1er janvier prochain.
Les rumeurs étaient donc fondés. Les maillots floqués au nom du bookmaker Betclic aperçus lors des matches amicaux de l’ Olympique Lyonnais seront bien ceux que les joueurs porteront cette saison en Ligue 1. Interrogé vendredi sur ce point, l’entraîneur lyonnais, Claude Puel, l’a confirmé, sans toutefois nommer la société de paris en question.
Puel confirme que l’équipe jouera au Mans avec notre sponsor et précise que ledit sponsor est bien celui pressenti : Vous le connaissez. En effet, le sponsor était déjà en vue lors de matches de Coupe de la Paix auquels a particpé l’OL, fin juillet en Espagne.
Les activités de ce sponsor restent illégales en France jusqu’au 1er janvier prochain, date de l’ouverture du marché des paris sportifs en ligne. Voire plus tard si les décrets d’application ne sont pas signés à temps.
Lyon pourrait se trouver dans le collimateur des pouvoirs publics, voire de la LFP qui avait obtenu l’interdiction des sponsors-bookmakers par le passé. Mais l’échéance de la légalisation de ces activités étant proche, il y a fort à parier qu’aucune action poursuite ne sera engagée contre l’OL. En revanche, il est possible que l’arbitre refuse que Lyon évolue avec son nouveau maillot pour une raison purement réglementaire : l’équipement n’a pas été dûment enregistré par la Ligue de football professionnel (LFP).
Betclic, déjà sponsor de la Juve
En janvier 2009, la société Betclic dont le propriétaire est Stéphane Courbit, ancien associé de l’animateur Arthur au sein de Case Production, avait déjà conclu un accord avec la Juventus Turin. Concurrencé par Bwin qui est déjà partenaire entre autres du Real Madrid et du Milan AC, Betclic avait également entamé des négociations avec l’Olympique de Marseille. De nouveaux contrats pourraient voir le jour en France à partir du 1er janvier et l’ouverture légale du marché.