Frédéric Saint-Etienne, responsable communication de Garmin France, décortique pour La Lettre du Sport la politique de partenariats poursuivie par le leader mondial des solutions de navigation.
– La Lettre du Sport : Quelle politique suivez-vous en matière de sponsoring ?
– Nous opérons sur différents marchés. L’automobile bien sûr, mais aussi la marine, l’aviation, la téléphonie mobile, et les activités sportives comme le cyclisme, le running (sur route et trail) ou la randonnée. Nous nous attachons à établir un partenariat dans chacun de ces secteurs. Notre politique de sponsoring varie donc énormément d’un secteur d’activité à un autre. Nous avons défini deux modes opérationnels avec une action de sponsoring au niveau monde, symbolisée par notre partenariat avec notre équipe cycliste Garmin-Slipstream participant au ProTour, et des actions plus locales selon les marchés.
– Quels secteurs vous intéressent plus particulièrement sur le marché français ?
– Pour la France, nous nous focalisons surtout sur le VTT, le running et le triathlon. Depuis 2006, Julien Absalon est notre porte-drapeau. Il est médiatique et reconnu dans son milieu. En plus de nous prêter son image pour nos campagnes de communication ou pour des plaquettes commerciales, il nous sert de prescripteur pour nos produits auprès des passionnés de VTT. Nous opérons de la même façon dans le running et le triathlon, une discipline dans laquelle nous soutenons Frédéric Belaubre. Ce sont des milieux où le bouche à oreille est très important.
– Vous vous intéressez donc plus à des marchés de niche qu’au public de masse ?
– L’équipe cycliste sert à développer la notoriété de la marque. Sur la France, nous cherchons à travailler sur les pratiquants passionnés de leur sport. Avec Julien Absalon par exemple, nous pouvons faire la démonstration concrète de nos produits. Il met régulièrement en ligne ses parcours d’entraînement que les internautes peuvent retrouver sur notre site Internet (connect.garmin.com) et télécharger. Nous développons ainsi l’aspect communautaire en rapprochant l’athlète et le grand-public.
– Le sport représente quel part de votre chiffre d’affaires ?
– L’automobile représente plus de 60% de notre chiffre d’affaires en France. Le marché des articles destinés à une application sportive reste un marché de niche, mais le marché du sport présente pour nous cette particularité d’offrir des marges intéressantes. C’est un milieu sur lequel nous sommes moins concurrencés que sur l’automobile.