Usain Bolt sera la tête d’affiche du meeting Areva le 6 juillet, inscrit sur le 200 m d’une réunion à laquelle la superstar du sprint n’avait pas pris part l’an passé. En s’offrant le Jamaïcain comme tête d’affiche, Areva frappe un grand coup pour officialiser son réengagement de quatre ans auprès de la Fédération française d’athlétisme (FFA).
Absent en 2012, le sextuple champion olympique et quintuple champion du monde s’alignera sur le 200 mètres de la 9e étape de la Ligue de diamant. Avec Bolt, on sait qu’on va remplir plus facilement le Stade de France. Et c’est la promesse d’un duel avec Christophe Lemaitre, estime le directeur du rendez-vous Laurent Boquillet. Pour avoir l’athlète le plus rapide du monde, les organisateurs ont déboursé 300.000 dollars (près de 229.000 euros). C’est le tarif qu’il applique à tous les meetings depuis les JO de Londres.
L’augmentation du tarif de Bolt (en 2011, lors de sa dernière venue il avait fallu débourser 250.000 dollars, ndlr), qui reste selon Boquillet pas cher par rapport à son impact, ne déséquilibre pas l’économie du meeting, dont le budget a lui aussi été revu à la hausse. L’organisateur espère dépasser le record de fréquentation (70.253 personnes en 2005). Je pense que Bolt fait venir sur son nom 6.000 à 10.000 spectateurs qui, sans lui, ne se serait pas déplacées. S’ils sont 10.000 de plus à une moyenne de 30 euros, on rentre dans nos frais.
Areva n’a pas de problème de notoriété
A peine l’info sortie, on sait que tout le monde va parler de ça sur Internet et sur les réseaux sociaux, a expliqué encore le directeur du meeting. Pour nous, avoir Bolt, c’est une exposition extraordinaire. Pour Areva également. Partenaire-titre de l’événement, le géant français du nucléaire a fait de l’athlétisme son territoire d’expression et compte encore capitaliser dessus au cours des quatre prochaines années. Notre engagement auprès de l’athlétisme devient le fer de lance de notre communication, nous explique Charles Hufnagel, directeur de la communication d’Areva. L’investissement (1,5 million d’euros environ), dans un budget de communication contraint, tient à l’image procurée avant tout. Areva est connue et n’a pas de problème de notoriété, précise Charles Hufnagel. C’est pour nous une problématique d’image avant toute chose. Auprès du grand public comme des leaders d’opinion. Le directeur de la communication rappelle en outre qu’Areva n’est pas une marque B to C.
Le meeting Areva reste le temps fort du partenariat. Celui-ci prévoit également une présence lors des championnats nationaux et des grandes compétitions européennes. Areva compte aussi s’investir dans l’univers du running, en plein boom actuellement. Le groupe s’est déjà engagé en tant que partenaire d’épreuves comme la Sainté-Lyon et Marseille-Cassis. En revanche, il est absent d’un rendez-vous comme le Marathon de Paris (le Schneider Electric Marathon de Paris depuis peu). On ne peut pas tout faire, répond Charles Hufnagel.