Les Internationaux de France de tennis devraient rapporter 12 à 13 millions d’euros brut de recettes publicitaires, en hausse de 20 %, à France Télévisions. Les parrainages ont rapporté à eux seuls 4 millions d’euros brut (+ 20 %) et le numérique compte déjà pour 1 million (+20 %).
La demande est plus forte que l’an dernier. Le taux de remplissage des écrans pub atteint ainsi 98 %. Les tarifs affichés sont aussi plus élevés. Soit, au minimum, 3.200 euros brut les trente secondes au début des demi-finales femmes du 5 juin et au maximum 38.900 euros à la fin de la finale hommes prévue dimanche 8 juin. Autre aspect : le calendrier. Les annonceurs ont évité cette année de mettre à l’antenne des publicités durant la période des vacances scolaires en avril puis des ponts à répétition en mai. Roland-Garros bénéficie d’un effet de rattrapage.
Reste que si Roland-Garros demeure l’un des spectacles télévisés les plus gros pourvoyeurs d’audience (en 2013, Roland-Garros a réuni 2,1 millions de téléspectateurs en moyenne pour 19,7 % de part d’audience sur France 2), et malgré cette hausse des recettes, la diffusion de l’événement continue d’être une opération déficitaire sur le plan comptable. Les droits de retransmission du tournoi, qui viennent d’être renouvelés jusqu’en 2018, coûtent 17,5 millions d’euros par an au service public.