Du 15 au 18 octobre, une nouvelle édition (la 18e) du Sportel aura lieu à Monaco. Un rendez-vous incontournable pour les professionnels des médias et les détenteurs de droits sportifs.
Ils seront tous là. La NBA, les organisateurs du Championnat d’Europe des Nations de football en 2008, les agences de marketing, les prestataires techniques, les chaînes de télévision, les opérateurs du câble et du satellite, les fournisseurs d’accès à Internet. Comme chaque année, ce petit monde converge vers la Principauté de Monaco pour participer au Sportel, Le rendez-vous international du sport, de la télévision et des nouveaux médias. En 2006, 2.120 participants représentant 932 sociétés venant de 67 pays différents sont venus sur le Sportel. Une affluence record que la nouvelle édition devrait battre. Notre surface d’exposition augmente de 30% cette année (NDLR : 156 stands en 2006) indique David Tomatis, Vice-président délégué du Sportel.
Le secteur est tiré par les nouvelles technologies
Le salon s’affiche en croissance pour la quatrième année consécutive. Notre croissance est liée à l’économie de l’image du sport, justifie David Tomatis. Nous sommes sans concurrence dans le monde. Le secteur est en effet tiré par les nouvelles technologies, comme l’arrivée de la télévision mobile qui sera l’un des principaux thèmes abordés lors des colloques organisés durant le salon. L’émergence, dans ce secteur de grands groupes et d’accords entre sociétés fournissent de nouvelles opportunités d’affaires. Nous restons avant tout un marché de détenteurs de droits. Les visiteurs viennent au Sportel pour faire du business. Ils viennent pour signer des contrats explique David Tomatis. Pour 95% des participants, le marché des droits sportifs est la motivation principale de leur venue.
Le sport, un produit universel, sans barrière culturelle
L’économie de l’image du sport représente un poids important, résume l’organisateur du salon pour expliquer son succès. C’est un produit universel. Il n’y a pas de barrière culturelle. Or, le téléspectateur, comme l’internaute est friand d’images de sport.
En marge du marché des droits, les acteurs du secteur débattent lors des différentes tables rondes organisées. Les thèmes abordés ne sont décidés que quelques mois avant la tenue du salon en fonction de l’actualité. Nous sommes ainsi dans le concret comme pour la télévision mobile dont le gouvernement français vient d’annoncer le lancement. Dans ce cadre, une attention particulière sera portée au développement de la TV sur mobile et aux opportunités qu’elle ouvre dans le domaine de la commercialisation des droits des événements sportifs : les business models, le rôle du sport dans le développement de la TV mobile, les modèles de commercialisation des droits sportifs de la TV mobile hertzienne, les conditions de valorisation éditoriale des contenus sportifs et aspects juridiques, seront au coeur des échanges.
Marché, lieu de débats, le Sportel sert également à présenter des innovations techniques ou marketing. Ainsi, l’agence Havas Sports profitera du salon pour présenter son nouvel outil baptisé Sport Eye Tracking. Le Eye Tracking est le suivi du regard d’un individu sur un écran pour étudier ce qu’un téléspectateur voit et mémorise pendant un événement sportif télévisé. Redoutable non ? Le Sport Eye Tracking entend apporter des éléments de réponses nouveaux sur l’efficacité du sponsoring sportif. Que regarde un téléspectateur ? L’action de jeu uniquement ? Réponse après le Sportel.