L’écurie de Formule 1 BMW Sauber sera finalement reprise par le Suisse Peter Sauber, et non plus par le fonds d’investissement Qadbak Investment comme annoncé précédemment.
Après trois saisons très prometteuses, BMW Sauber a connu une année 2009 désastreuse, ne se classant qu’en 6e position au classement des constructeurs avec 36 points. Mais ce ne sont ses résultats sur les circuits qui ont poussé le constructeur bavarois à partir.
Fin juillet, BMW avait annoncé qu’il quitterait la Formule 1 en raison d’une nouvelle direction stratégique de l’entreprise. L’engagement dans la F1, très gourmande en carburant, cadre mal avec l’ambition de BMW de s’afficher comme un constructeur propre. La nouvelle orientation de BMW sera de mettre en avant une politique de gestion durable et favorable à l’environnement, a déjà expliqué la patron du groupe Norbert Reithofer. De plus l’engagement en F1 était gourmand en capitaux : BMW a investi entre 200 et 300 millions d’euros dans son équipe de F1 au cours de cette saison. Et ce, alors que son bénéfice net a chuté de 89,5% par rapport à 2008, à 330 millions d’euros. L’écurie de Formule 1 sera finalement reprise par le Suisse Peter Sauber, et non plus par le fonds d’investissement Qadbak Investment comme annoncé. BMW n’a fourni aucune explication sur l’abandon de l’accord conclu initialement avec Qadbak Investments, qui représente les intérêts de certaines familles basées au Moyen-Orient et en Europe. Mais Bernie Ecclestone aurait fortement déconseillé à BMW de conclure avec ce mystérieux investisseur. BMW et Peter Sauber sont parvenus à un accord conditionné à l’inscription de l’écurie au Championnat du monde 2010 de F1 alors que la Fédération internationale (FIA) doit statuer sur la place laissée libre par le retrait du Japonais Toyota.
Peter Sauber, 66 ans, est présent dans le sport automobile depuis les années 1970 et avait cédé son écurie de F1 à BMW en 2005, tout en restant impliqué dans son développement technique. L’écurie restera basée en Suisse, à Hinwil, mais le nombre d’employés passera de 388 à 250.
Renault F1 cédée pour partie ?
A chaque semaine son lot de rumeurs concernant l’avenir de l’écurie Renault F1. La dernière en date concerne un rachat possible de l’écurie française. En tout ou partie. Renault chercherait un partenaire pour l’avenir. L’équipe ayant perdue son sponsor principal, la banque ING, le manque à gagner se chiffre à 40 millions d’euros annuel que le constructeur ne souhaite pas couvrir. Un entrepreneur luxembourgeois, Gérard Lopez, PDG de l’entreprise d’investissement Mangrove Capital, et qui possède une société de gestion de pilotes ayant plusieurs pilotes GP2 sous contrat, se pencherait sur le dossier. Renault pourrait céder jusqu’à 30% du capital de son écurie.
Dans tous les cas, la non-communication de l’écurie Red Bull, propulsée par des blocs Renault cette saison, sur son motoriste pour 2010 porte à croire que le constructeur français n’a pas l’intention de se retirer de la Formule 1.