SOS Racisme délivre un bon point au PSG

SOS Racisme a félicité le Paris SG pour son action contre le racisme et la violence dans le football mais a ciblé pour les mêmes maux les clubs de Nice, Bordeaux et Lyon, a indiqué son président Dominique Sopo lors d’une conférence commune avec la direction du PSG.

«L’ambiance a manifestement changé dans les tribunes du Parc des Princes», a commenté Dominique Sopo, en dévoilant les résultats d’une enquête menée dans et autour du stade du PSG les soirs de matches. C’est plus cordial. C’est aussi plus métissé alors qu’avant, des tribunes avaient été confisquées au profit de tel ou tel groupe». «Les démons sont toujours un peu présents et prêts à remettre en place leur dynamique ancienne mais le phénomène est devenu marginal», a-t-il poursuivi, expliquant qu’un cas de propos raciste avait été relevé.

«Notre travail a été réalisé en toute indépendance du PSG, qui n’a imposé aucune pression ou relecture». «Mais d’autres clubs feraient bien de s’inspirer de ce qu’a mis en place le PSG. Quand on voit l’expression de violences verbales à Nice, un club qui s’illustre en la matière depuis plusieurs années, on ne peut pas être dans l’évitement. Certains supporteurs de Bordeaux ou Lyon nous ont aussi rapporté des phénomènes. La prévention, ça existe», a-t-il encore commenté.

2 500 supporters ont repris un abonnement

«Nous sommes à un moment clé du club», s’est pour sa part félicité le président du PSG Robin Leproux, annonçant qu’environ 2 500 supporteurs avaient repris un abonnement depuis que la possibilité leur en a été offerte en janvier. Son plan de sécurité mis en place en août et motivé par le décès d’un supporteur il y a un an après des affrontements a entraîné le départ d’une dizaine de milliers de supporteurs historiques qui le contestent et boycottent les rencontres depuis.

Dans un communiqué, David Alphand, conseiller de Paris et élu du 16e arrondissement, s’est quant à lui «félicité de la politique courageuse menée par le président du PSG». «Les tribunes Auteuil et Boulogne ont été pacifiées et le public commence à revenir», a-t-il estimé.