Dans le paysage du sport business, la protection des marques est un levier stratégique aussi vital que la performance sur le terrain. Illustration avec la drôle de bataille opposant Cole Palmer, étoile montante de Chelsea, au prestigieux Château Palmer.
Comme tout athlète star du 21e siècle, Cole Palmer souhaite capitaliser sur sa célébration signature, les bras croisés, mimant une sensation de froid comme pour climatiser les équipes adverses. Selon le Daily Mail, l’attaquant anglais veut déposant la marque « Cold Palmer » pour lancer une gamme de produits dérivés, incluant de l’alcool. Problème : le Château Palmer, un domaine viticole bordelais, fondé en 1814, s’y oppose farouchement, redoutant la confusion auprès de sa clientèle haut de gamme et un impact sur ses ventes à l’international.
à l’heure où chaque geste iconique devient un actif valorisable, ce conflit met en lumière l’importance du dépôt d’une marque dans l’univers sportif, où l’image d’un joueur ou d’un club peut générer des revenus bien au-delà des compétitions. La démarche de Cole Palmer s’inscrit dans une logique de valorisation et de contrôle de son identité commerciale. Mais la réussite d’une telle entreprise passe par le respect de droits antérieurs : l’Office de la propriété intellectuelle britannique devra arbitrer entre tradition vinicole et modernité sportive.