Le dernier rassemblement de l’équipe de France n’a pas fait avancer la question des droits à l’image collective des Bleus. De nouveaux échanges ont eu lieu avec Antoine Griezmann et Kylian Mbappé, mais rien n’a encore été signé pour modifier l’actuelle convention.
Lors d’un entretien accordé au Parisien, le nouveau président de la FFF, Philippe Diallo, est revenu sur sa réunion avec Kylian Mbappé et Antoine Griezmann à ce sujet. Il espère trouver une solution d’ici le mois de septembre : « C’est vrai, ça a trop traîné, puisqu’on a commencé à en parler il y a un an voire un an et demi. C’est la raison pour laquelle, dès que j’ai pris mes fonctions de président par intérim, je me suis saisi de ce dossier. J’ai voulu en parler directement aux intéressés, et pas n’importe lesquels, le capitaine (Mbappé) et le vice-capitaine (Griezmann). Ce que j’ai constaté avec bonheur, c’est qu’on a une vision commune. Quand vous ne vous parlez pas, cela peut créer des ambiguïtés et des crispations. C’est peut-être ce qui s’est passé. Il y a eu des incompréhensions de part et d’autre. J’ai voulu lever ces ambiguïtés, pour avoir un discours transparent, à la fois dans le respect de leurs droits, mais aussi en mettant en lumière ce qui est l’intérêt général de la fédération. Je ne doute pas qu’on arrive à trouver un accord, et j’aimerais qu’on y arrive à court terme. »
Diallo a réexpliqué les enjeux de ces droits pour la FFF, tout en indiquant être prêt à des aménagements sur les détails juridiques et les obligations des joueurs par rapport aux partenaires commerciaux de l’équipe de France. Un jeu d’équilibriste. Les internationaux veulent avoir plus de choix dans l’association de leur image à ces sponsors pour des raisons personnelles – par rapport à d’autres contrats individuels qu’ils peuvent avoir avec des concurrents des partenaires de la FFF – ou d’éthique.