Les footballeuses ont fait vibrer les médias sociaux mais moins que leurs homologues masculins lors de la Coupe du monde 2018.
Cision, à travers son institut d’études Cision Insights a scanné le Web et Twitter pour mesurer l’ampleur social media de la Coupe du monde. Résultat : un engouement certain des supporters mais moindre que pour la Coupe du monde masculine.
La médiatisation de la Coupe du monde a été portée par les joueuses américaines (les Américaines trustent les 3 premières places du podium avec dans l’ordre Alex Morgan, Megan Rapinoe et Carli Lyod) ce qui peut s’expliquer par le fait que le football féminin est plus populaire au Etats-Unis qu’en Europe, sans oublier qu’elles sont les tenantes du titre. Quant à Alex Morgan (59.400 mentions entre le 1er et le 25 juin), c’est une véritable star, suivie par près de 7 millions d’abonnés sur Instagram et près de 4 millions sur Twitter.
Si l’engouement pour la Coupe du monde féminine est indéniable on est loin de celui suscité par celle du football masculin. A titre de comparaison en 2018, Lionel Messi générait 830 000 mentions soit 14 fois plus qu’Alex Morgan. Et au global on recense près de 4 fois moins de mentions pour la compétition féminine que pour celle des hommes (5,9 millions de mentions contre 23,5 millions).
Sans surprise, les Etats-Unis sont ceux qui ont le plus contribué à la médiatisation de la Coupe du monde avec plus de 28% des mentions totales. Le Brésil est le deuxième avec près de 16% des mentions et la France se classe troisième avec plus de 11%.