La fédération anglaise de cyclisme (British Cycling) annonce la fin anticipée, après les Jeux olympiques de Tokyo, d’un partenariat avec la banque britannique HSBC en pleine restructuration.
«British Cycling et HSBC vont mettre un terme à leur partenariat à la fin de cette année de Jeux olympiques et paralympiques», a annoncé la fédération dans son communiqué, précisant que la banque a décidé d’exercer une clause de rupture existant dans le partenariat signé en 2016 et qui devait durer 8 ans à l’origine. HSBC évoque une «modification dans (ses) priorités en termes de marketing et de partenariats». Mais pour British Cycling, qui est un gros pourvoyeur de médailles mondiales et olympiques, notamment avec le cyclisme sur piste, c’est une manne financière importante qui disparaît, alors que les comptes étaient déjà très légèrement déficitaires en 2018. Selon la BBC, ce contrat prévoyait un financement de 10 millions de livres (12 M€) par cycle olympique, soit 2,5 millions de livres (3 M€) par an. La décision de la banque britannique est à mettre en corrélation avec l’annonce de la suppression de 35.000 postes. En revanche, la décision ne semble pas en rapport avec les scandales récents qui ont touché British Cycling, notamment les accusations de harcèlement et de sexisme contre certains de ses principaux coureurs auxquels elle avait présenté des excuses en 2017, ou le procès contre l’ancien médecin de l’équipe de cyclisme britannique Richard Freeman, accusé d’avoir acheté de la testostérone pour aider des coureurs à se doper.