La Française des Jeux lance son programme autour de l’Euro 2016 (10 juin-10 juillet) dont il est l’un des partenaires. L’opérateur a fait de l’événement un enjeu commercial majeur.
Il y a un an, la Française des Jeux devenait le premier partenaire national à s’engager auprès des organisateurs de la compétition. Depuis, l’agence Dentsu Aegis Network, via sa filiale conseil en activation de marque et événementiel psLIVE, a été recrutée pour la définition et la mise en place du dispositif de communication dédié à ce partenariat. Depuis aussi, 150 collaborateurs de la FDJ ont été mobilisés pour élaborer le programme Euro 2016. Une plate-forme digitale signée «La Ola FDJ» propose 35 jeux gratuits pour gagner deux places par jour jusque fin mai. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’opérateur qui cherche à rajeunir sa clientèle (27 millions de joueurs en 2014 ayant 45 ans en moyenne). Les internautes pourront aussi jouer en équipes et aider financièrement des projets développés par l’Académie de football Benard Diomède, soutenue par la Fondation FDJ. La FDJ mise sur son programme en ligne pour inciter les joueurs à se rendre dans ses 32.000 points de vente.
Objectif : 200 millions de mises sur l’Euro 2016
Des animations rythmeront les journées des visiteurs de l’espace de 50 m2 mis à disposition de la FDJ dans chacune des dix fan-zones des villes hôtes (finalement maintenues). L’opération «un but = 1», en lien avec la Fondation du Football, permettra de récolter de l’argent pour les clubs amateurs.
Tiré à 21 millions d’exemplaires, un jeu à gratter éphémère sera en outre lancé le 31 avril. A des dates clés comme le J-100 ou le match d’ouverture, plusieurs cagnottes de 10 millions d’euros du loto et de l’Euromillions viendront compléter le dispositif, relayé par une campagne de publicité qui démarre cette semaine avec le tirage au sort de la phase de groupes.
La compétition revêt un objectif commercial ambitieux. L’opérateur entend battre son record établi lors du Mondial 2014 escomptant un volume de mises d’au moins 200 millions d’euros, contre 190 millions pour le Mondial brésilien.