La saison dernière, la finale de la Ligue des champions était 100% allemande. Cette saison, quatre clubs allemands sont encore en lice au niveau des huitièmes de finale, mais la Bundesliga fait un complexe d’infériorité avec la Premier League. En termes de marketing international, la Bundesliga a dix ans de retard sur la Premier League, estime le président de la Ligue allemande de football (DFL), Christian Seifert. Le responsable était appelé à réagir sur la signature du contrat entre l’équipementier allemand Puma et le club anglais d’Arsenal (30 millions de livres par an sur cinq ans). Je suis convaincu que la Bundesliga bénéficiera, en termes de retombées, de ses bonnes performances en Coupe d’Europe, espère toutefois Christian Seifert dans le quotidien économique allemand Handelsblatt. Le président de la DFL constate surtout l’impact des formations anglaises à l’extérieur de leur frontière, ce qui n’est pas le cas des clubs allemands, excepté pour le Bayern Munich. La situation financière des clubs allemands n’a pourtant rien à envier à celle des formations anglaises. Au cours des dernières semaines, le Bayern Munich a accueilli dans son capital l’assureur allemand Allianz, moyennant un investissement de 110 M. Et le Hertha Berlin en a fait de même avec le fonds d’investissement américain KKR contre l’injection de 61,2 M.