L’Olympique de Marseille et son nouvel équipementier, Puma, ont organisé mercredi une présentation en grande pompe de leur association avec les nouveaux maillots phocéens pour la saison 2018-2019.
Exit Adidas, place à Puma jusqu’en 2023. A partir de cette saison, la marque au félin devient l’équipementier officiel de l’Olympique de Marseille. Une association toujours particulière et stratégique dans l’univers du football. Pour la présentation des nouvelles tenues, les joueurs, le staff et les dirigeants étaient là. Mais pas Mario Balotelli, pourtant annoncé depuis de longues semaines à l’OM, ni Rihanna, égérie de la marque. A la place, Alonzo, le rappeur marseillais des Psy4 de la Rime, était convoqué au milieu de 250 invités triés sur le volet.
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Le partenariat s’étend sur cinq ans pour un montant de 14 M€ (hors bonus) annuels.
« Le bon partenaire, c’est Puma », a résumé Jacques-Henri Eyraud, le président olympien, comparant la position « d’underdog » des deux entités, « qui veulent remettre en cause l’ordre établi, avec des valeurs et une attitude ». « Il y a une cohérence totale entre ce qu’est Puma et ce qu’est l’OM. Ils ont pigé très vite que Marseille n’était pas une ville comme les autres, et que l’OM n’était pas un club comme les autres », a poursuivi le président du club marseillais, qui a commencé les discussions en décembre 2016, du côté de Strasbourg, où la branche française a son siège. « C’est une nouvelle étape, et elle est très importante pour nous dans notre expression dans le foot et dans le sport en général, acquiesce Richard Teyssier, directeur général de Puma France. On va aller bien au-delà du foot à Marseille. On a commencé avec Lewis Hamilton en marge du Grand Prix de France. L’OM est un élément de culture pour Marseille, et ça va devenir un élément de culture pour Puma. C’est une ville qui capture les tendances plus tôt. »
Et si l’OM descendait ?
Une rétrogradation à l’étage inférieur, ça n’arrive pas qu’aux autres. Puma dispose-t-il d’une clause de sortie dans ce cas ? « Le sport, c’est pour le pire et pour le meilleur. Si ça devait arriver, ce qu’on ne souhaite pas, on resterait », assure Richard Teyssier. On se souvient qu’Adidas et l’OM avaient effectué une pause dans leur longue relation lorsque le club était tombé en D2 au milieu des année 1990. Brièvement, l’OM avait joué avec des maillots Reebok et Mizuno.