L’équipe Cofidis s’est recentrée sur son objectif sportif, mercredi à Mâcon, au départ de la 10e étape du Tour de France, au lendemain de l’arrestation de l’un de ses coureurs, Rémy Di Grégorio, dans une affaire de dopage présumé.
Devant les médias, venus en nombre, le manager général Yvon Sanquer s’est exprimé alors que les coureurs, eux, sont restés cloîtrés dans le bus, dans l’heure précédant le départ. On a débriefé ce qu’on avait à débriefer. Maintenant il faut tourner la page. On est là pour faire du vélo, a insisté Sanquer. Le manager de Cofidis a précisé qu’il n’avait aucun élément supplémentaire sur l’affaire qui touche Di Grégorio, recruté à l’intersaison en provenance de l’équipe Astana.
La décision qui a été prise est de faire du vélo dans les meilleures conditions possibles, de continuer sur les objectifs que nous nous sommes fixés, a ajouté Sanquer, nommé à la tête de l’équipe dans les jours précédant le départ du Tour, en remplacement d’Eric Boyer. Les coureurs réagissent bien après un premier passage légitime d’abattement et de stupeur. Hier après-midi ils ont bien récupéré. On a fait le maximum pour dédramatiser la situation, a précisé le manager, qui s’est employé à rappeler l’importance du terrain : Le meilleur moyen est de se concentrer sur la course.
Mon rôle est de protéger les coureurs, a-t-il insisté. Il faut qu’ils puissent montrer leur potentiel sportif sur la route, que le sport reprenne toute sa place.