Le 21 avril sera donné le départ de la 11e édition de la transatlantique en double AG2R La Mondiale. Départ de Concarneau dans le Finistère et arrivée à Saint-Barthélemy aux Antilles. Une édition spéciale pour son sponsor titre, puisque l’assureur accompagne l’épreuve depuis sa création, il y a vingt ans. Directeur général délégué d’AG2R La Mondiale, Yvon Breton revient pour Sponsoring.fr sur le chemin parcouru depuis 1992.
En vingt ans d’engagement, que vous a appris la voile ?
Dès le départ, nous savions que la voile nous apporterait énormément avec les valeurs dégagées par cette discipline comme la solidarité, le courage et l’esprit d’équipe. Au fil des ans, j’en ai eu confirmation. En vingt ans, nous avons rencontré des personnes attachantes. Les marins restent authentiques. La voile offre de la convivialité. C’est une discipline qui réunit au lieu de diviser.
Quel rapprochement pouvez-vous faire entre la Transat AG2R La Mondiale et votre métier d’assureur ?
La transat se fait à deux. La notion d’esprit d’équipe trouve tout son sens dans cette course. Et puis à deux, c’est un élément de sécurité en plus. Nous sommes dans un univers proche de notre métier d’assureur de personnes.
En vingt ans, vous ne vous êtes pas lassé ?
Quand on aime, on ne compte pas. Non ? Nous sommes partis de Lorient pendant sept éditions avant de nous installer à Concarneau. Le parcours a changé aussi avec la suppression du stop à Madère. La course a toujours révélé de jeunes talents. Pourquoi devrais-je me lasser ?
Vous pourriez avoir épuisé tous les ressorts que votre position de partenaire-titre vous offre…
Nous avons choisi délibérément de maintenir nos investissements et de réduire d’autres actions (spots télévisés, campagnes d’affichage, etc.). L’investisse-ment est payant. Selon les moments où les enquêtes se déroulent on nous attribue entre 70% et 80% de taux de notoriété. Ce score était de 2% en 1992. Si c’était à refaire, je recommencerais.
Les chiffres vous donnent raison…
Chaque année nous mesurons les effets de nos investissements. Pour un million d’euros investi dans la Transat 2010, nous avons obtenu 11 millions d’euros en équivalent publicitaire. Avec le cyclisme, nos 8,5 millions d’euros ont été mesurés en équivalent publicitaire à 63 millions d’euros. Avec mes moyens, je ne trouve pas mieux que ces deux disciplines qui offrent, en prime, un spectacle gratuit au public.
AG2R La Mondiale est reconnu, mais combien de personnes sont-elles capables de citer votre métier ?
On ne peut pas tout demander au sponsoring. Nos actions nous donnent de la notoriété. On nous attribue des valeurs de performance et de dynamisme. Ce sont des choses déterminantes pour nous. Mais vous ne pouvez pas demander au sponsoring de nourrir le contenu de votre marque. C’est tout l’intérêt des actions de communication et des actions de terrain qui accompagnent nos partenariats. Sur la Transat, nous présenterons nos métiers à 1.000 prospects, clients et chefs d’entreprise.
Etes-vous devenu un sponsor institutionnel ?
Mon métier n’est pas d’être sponsor d’une course transatlantique, mais d’accompagner des personnes dans leur protection sociale et patrimoniale. Mais sous sommes présents dans la voile depuis vingt ans et partenaires d’une équipe cycliste depuis quinze ans. Alors je crois qu’on peut dire qu’AG2R La Mondiale est un partenaire fidèle.