Le marché de la glisse (été et hiver) est valorisé à 806 millions d’euros (chiffre d’affaires TTC sortie de caisses) pour l’année 2007 en France. Selon NPD, société internationale d’études marketing, le chiffre d’affaires du marché français du textile beachwear et surfwear s’élevait à 476 millions d’euros, sur 12 mois à fin juin 2008. Soit 15% du marché total du textile sport (3,2 milliards d’euros).
Si 60% des ventes sont réalisés pendant la période printemps/été, la période automne/hiver reste une bonne période pour ce marché. Ce qui fait à Renaud Vaschalde, expert sport chez NPD, que Cette désaisonnalité consacre une offre de vêtements des marques référentes portés en dehors des lieux de pratiques et notamment à l’école ou à l’université.
NPD note par ailleurs une tendance significative à la féminisation du marché du bain et du surfwear. Ainsi, les vêtements pour femmes (à partir de 14 ans) représentent 38% des ventes alors que cette proportion n’est que de 32% sur l’ensemble du textile sport.
Dans ce marché aux codes spécifiques, NPD note que l’appartenance à ce +groupe+ se veut élitiste. Autre spécificité : l’univers est porteur de rêve. S’amuser, passer du bon temps, sont des impératifs qui priment sur l’esprit de compétition. Ainsi, l’essentiel du chiffre d’affaires de ce marché se fait sur des produits non techniques qui mettent en scène la part de rêve lié à cet univers et il est donc nécessaire de prendre en compte ces ventes comme un effet de halo lié à l’image de la glisse.