On n’attendra pas fin septembre pour connaître l’avenir de l’équipe Europcar, a déclaré son chef de file, Thomas Voeckler, après sa victoire dans la 6e étape du Critérium du Dauphiné, vendredi à Grenoble. Il ne faudrait pas que la situation s’éternise. Jean-René (Bernaudeau, manager de l’équipe) sait que je suis avec lui. Mais on n’attendra pas fin septembre, il faudra qu’on ait des garanties bien plus tôt, a estimé le coureur français.
Depuis la présentation de l’équipe, je ne varie pas dans ce que je dis, à la différence près que ça fait presque six mois, a ajouté l’ancien maillot jaune du Tour de France. On vit une super aventure depuis deux ans et demi, on ne peut rien espérer de mieux. On a fait de super saisons, on a gagné des courses, on a envie que l’aventure continue. Je ne suis pas économiste, a-t-il conclu. Mais on sent le contexte de la crise. Même pour des grosses entreprises.
Jean-René Bernaudeau a indiqué en début de semaine qu’il avait cinq pistes : Il y en a deux où je sens une vraie volonté, je reste optimiste. En 2010, la formation française avait été sauvée in extremis, début octobre, par le parrainage décidé par le groupe de locations de voitures. Voeckler, l’une des têtes d’affiche du peloton, avait attendu jusqu’à ce moment, sans s’engager avec une autre formation.