Au revoir la Boost Battle Run, bonjour la Boost Energy League. Après une première édition remarquée, la Boost Battle Run, qui a fait courir plus de 10 000 Parisiens aux couleurs de leur quartier, voici la Boost Energy League, nouveau championnat inspiré de ce succès, initialement lancé par Adidas pour promouvoir sa dernière chaussure de running.
Pour marquer des points sur le marché du running, il convient soit de proposer un produit révolutionnaire, soit de savoir faire preuve d’imagination. Les deux conditions ne sont pas incompatibles, mais difficiles à réunir. Adidas pense y être parvenu avec son concept de courses de running inspirées du Palio. Avec ses codes couleurs, ses blasons par quartier, la compétition d’Adidas reprend le principe d’une épreuve créée au 15e siècle en Italie. Les quartiers de Sienne s’entraînent toute l’année pour s’affronter dans une course ultime à cheval autour de la place du centre-ville. Avec son agence Ubi Bene, Adidas est parti à la conquête des médias sociaux et de la rue parisienne en reprenant ce principe. Fort du succès de la première saison de l’Adidas Boost Battle Run, qui s’est clôturée le 21 février dernier, avec la victoire finale de la Team Bastille, Adidas a lancé début avril la Boost Energy League, championnat de running urbain et communautaire. Il n’y a pas que le nom que la compétition qui change. Ce championnat d’un nouveau genre accueille aussi un nouveau quartier : les Champs-Élysées. Il compte donc désormais 11 équipes engagées dans le défi jusqu’en décembre.
Les équipes s’autogèrent
Pour être sacré en fin d’année, les équipes (ici on parle surtout de team, ndlr) peuvent s’appuyer sur des ambassadeurs de renom. Pas forcément des athlètes issus de l’univers du running. Ainsi lathlète Mame-Ibra Anne (#BoostBastille), le handballeur Xavier Barachet (#BoostChampsElysees), lathlète handi Jean-Baptiste Alaize (#BoostPigalle), la judokate Gévrise Emane (#BoostBatignolles), lathlète Aurélie Chaboudez (#BoostJaures), la judokate Clarisse Agbegnenou (#BoostRépublique), le triple sauteur Teddy Tamgho (#BoostBelleville), la judokate Automne Pavia (#BoostLesAbesses) et sa consoeur Priscilla Gneto (#BoostSentier), le spécialiste des courses de fond Hassan Chahdi (#BoostBirHakeim) et le triathlète Laurent Vidal (#BoostOdéon) seront les ambassadeurs sportifs de cette deuxième édition. Teddy Riner et Jo-Wilfried Tsonga sont à nouveau les parrains de la compétition interquartiers. Les règles évoluent. Les runners disputent un championnat d’avril à décembre sur onze journées. À chaque journée, dix équipes affronteront une autre équipe du championnat (une équipe est exempte de compétition à chaque fois). Chaque rencontre permet de remporter des points, ces rencontres se déroulant sur une durée moyenne de deux semaines avec la clef : 3 points pour une victoire ;1 point pour un match nul ; 0 point pour une défaite. Pour s’imposer lors des journées, seront jugées la performance énergétique (courir plus, courir plus nombreux), l’énergie créative (évaluée par un jury) et l’énergie sociale (accumuler les kilomètres, mais aussi les hashtags sur les réseaux sociaux). L’aspect communautaire est au moins, sinon plus, important que la performance sportive. Lors de la première édition, le team BoostBastille a par exemple réussi à multiplier par 40 les membres de son groupe Facebook, passant de 50 à 2000 runners dans son quartier ! Quatre Multiruns auront lieu pour glaner des points supplémentaires, et ainsi remonter dans le classement général. L’occasion d’une confrontation directe entre les onze quartiers dans des endroits phares de la capitale. Seule la performance sportive comptera cette fois avec 5 points pour le 1er, 4 points pour le 2ème, 3 points pour le 3ème, etc.
Avec ce nouveau format, Adidas, qui laisse les équipes s’autogérer, ne cible pas uniquement les runners urbains (ils sont déjà conquis, et bien souvent captifs), mais surtout ceux qui ne courent pas et les femmes en particulier. Ils vont être attirés par l’aspect communautaire d’une pratique classiquement individuelle, mais également par le défi de représenter leur quartier. Un instinct grégaire cultivé par l’identité soignée de chaque équipe, avec un blason propre (les blasons ont été réalisés par l’artiste et tatoueur Franck Pellegrino, ndlr), un point de rassemblement (le QG) et des leaders chargés d’animer bénévolement leur communauté.
Tout le challenge maintenant consiste à maintenir et pérenniser l’engouement pour Adidas tout en maintenant le lien avec l’ensemble de la communauté sans être dépassé par le phénomène.
Bilan de la première édition
Plus de 10 000 runners inscrits dans les différentes équipes our un objectif initial de 1000 participants.
Plus de 200 000 interactions sociales sur l’année.
Plus de 150 000 conversations reprenant les hashtags des quartiers.
2,5 millions de contacts touchés sur les réseaux sociaux.
Plus de 400 retombées médias en 10 mois d’activation dont près de 200 pour la finale.