Les dépenses publicitaires lors de la Coupe du monde de rugby ont plus que doublé par rapport à 2011 (27,8 millions d’euros brut), à 67,4 millions d’euros brut, selon Kantar Media.
Le décalage horaire défavorable avec la Nouvelle-Zélande en 2011 a été gommé cette année avec la programmation de rencontres en prime-time, générant des tarifs publicitaires plus élevés. Surtout, il faut noter que le rugby se rapproche du football. Lors de la Coupe du monde 2014, 88 millions d’euros brut (hors ristournes) avaient été dépensés par les annonceurs.
Les annonceurs ont été plus nombreux (175 contre 169) même si le nombre de spots était plus faible (1681 contre 1048 en 2015 dont 26% pour le secteur automobile), car cette année seules deux chaînes (TF1 et Canal+) se sont partagées les droits de diffusion.
La Française des Jeux est le premier annonceur, avec 2,7 millions d’euros brut, suivie par Samsung (2,6 millions d’euros), absent il y a 4 ans, puis de Peugeot (2,5 millions d’euros) et Citroën (2,1 millions d’euros), Apple, Bouygues Télécom, Ford et Volkswagen. Renault, premier annonceur en 2011, n’est plus que 10e avec 1,4 millions d’euros. La Société Générale (9e avec 1,5 millions d’euros brut pour 44 spots) est le seul sponsor de la compétition qu’on retrouve parmi les 10 premiers annonceurs pub.