La mairie de Paris enregistre deux candidatures pour l’exploitation du Palais omnisports de Paris-Bercy (POPB) au cours des trente prochaines années. Il s’agit de la société anonyme d’exploitation du POPB, l’actuel concessionnaire, et du Consortium Stade de France.
Sur une année, le Palais omnisports de Paris-Bercy reçoit plus d’une centaine de manifestations, qui drainent 1,2 million de spectateurs environ. 40% de ses événements sont sportifs, 40% des concerts, et 20% des familly shows ou des conventions d’entreprise. Si le sport assure près de la moitié de sa programmation, c’est dans les concerts que le POPB, rémunéré à auteur de 15% du prix du billet, trouve sa rentabilité. En outre, le taux de remplissage de la salle (qui peut accueillir de 3.500 à 17.000 spectateurs) grimpe à 75% pour un concert contre 55% pour les manifestations sportives. Si bien que cette salle, construite il y a vingt-six ans, parvient à réaliser un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros par an et à dégager un bénéfice de 700.000 euros. Une exception à la règle qui veut qu’une salle multifonction ne peut survivre sans club résident.
Les deux candidats devront s’engager à effectuer des transformations lourdes de l’équipement. Le montant des travaux de mise aux normes et de remise au goût du jour est estimé à 75 millions d’euros. Les deux candidats ont jusqu’à fin juin pour convaincre la mairie de Paris.
La nouvelle convention prendra effet à partir du 1er octobre.