Sebastian Vettel a fait un crochet par Tokyo mercredi pour présenter les futurs taxis de la ville de New York réalisés par son sponsor, Nissan.
Avant de se concentrer sur le week-end du Grand Prix du Japon, où le champion allemand visera dimanche une nouvelle victoire et un nouveau titre (Vettel sera sûr de son 4e titre s’il gagne et si Fernando Alonso ne termine pas dans le Top 8), le pilote de Red Bull a joué les VRP pour Nissan. L’une des marques de l’Alliance Renault-Nissan avec aussi Infiniti, sponsor-titre de l’écurie Red Bull. Vettel a présenté le nouveau taxi new-yorkais, qui roulera à partir de fin octobre dans la Grande Pomme. Produit au Mexique, c’est un monospace Nissan NV200 à portes coulissantes, doté d’un moteur quatre cylindres essence de deux litres de cylindrée, plus économique que les moteurs V8 des célèbres taxis jaunes actuels.
Si Vettel et les dirigeants de Nissan étaient tout sourire lors de cette présentation, en coulisse l’ambiance était plus tendue. Un juge de la cour suprême de Manhattan a bloqué le contrat de livraison de plus de 15.200 taxis décroché par Nissan auprès de la Commission des taxis et limousines de New York (TLC) en 2012. Saisi par un groupement d’entreprises de taxis, le juge estime la TLC a outrepassé ses droits en imposant aux titulaires des licences de taxis le choix d’un véhicule spécifique. Pour l’instant, la flotte en circulation dans la grosse Pomme ne relève pas d’un monopole particulier.
Vettel a tout de même fait le job. Il a ensuite filé au quartier-général de Nissan à Yokohama où l’attendait un millier de fans, certains ayant campé sur place. Le champion allemand a répondu pendant une heure à leurs questions. Comme Vettel est aussi, officiellement, le Directeur de la Performance de Nissan et Infiniti, il a ensuite passé un long moment avec les ingénieurs, basés à Yokohama, qui sont chargés de développer la future Infiniti Q30.