Il y a un an, Anderlecht signait un contrat de trois ans avec le site de paris en ligne Betway. « Une entreprise qui a une bonne réputation », soulignait à l’époque le club belge. Aujourd’hui, l’opérateur, qui est aussi sponsor de la Coupe de Belgique organisée par l’Union Belge de football et la Pro League et, surtout, de West Ham United, se trouve épinglé par les révélations des « Paradise Papers ». Betway est implanté à Malte, mais une filiale est basée aux Iles Vierges britanniques, un paradis fiscal. Mais le journal belge Le Soir révèle en outre l’existence de deux filiales du groupe illégales, Digimedia et Bayton. Le Soir avance que les activités de sponsoring de cette société pourraient avoir été financées par de l’argent auparavant blanchi aux Iles Vierges. 28 millions en provenance du paradis fiscal ont atterri sur le compte maltais de Betway à la mi-décembre 2014. Betway se contente de répondre qu’elle est « une société privée avec des actionnaires privés ».
Ce n’est pas la première fois que la réputation de Betway est mise en cause. Fin 2015, l’opérateur était devenu, en principe pour trois ans, le sponsor de la fédération internationale de tennis (ITF), qui organise la Fed Cup et la Coupe Davis. Mais diverses critiques au sujet de ce partenariat ont rapidement amené les deux parties à rompre « de commun accord », en janvier 2017.