Dans un dossier réalisé par L’Equipe sur le naming des enceintes sportives en France, Jean-Michel Arnaud, coprésident de la société de conseils Domaines Publics, dresse le portrait-robot de l’entreprise idéale pour donner son nom au stade Vélodrome de Marseille.
Le namer idéal serait un groupe B to C, intéressé par un rayonnement en France et dans l’Europe du Sud, qui porte une stratégie internationale qui peut l’amener au-delà de la Méditerranée dans les pays du Maghreb ou dans l’Afrique sub-saharienne. A ce jour, une centaine d’entreprises nationales ou de dimension internationale ont été listées selon différents critères : stratégie, marché, position géographique. Une vingtaine de groupes français correspondaient aux critères, et trois sont encore en discussion.
A l’étranger, sur environ soixante compagnies ciblées, une demi-douzaine seraient intéressées et il en reste deux tiers à rencontrer.
L’enjeu est d’importance. Arema, filiale de Bouygues, en charge de la rénovation du stade (273 millions d’euros de travaux prévus, dont 180 millions d’euros pour le Vélodrome) et de sa gestion pour trente-cinq ans, espère 6 millions d’euros par an du naming du stade avec un contrat de dix ans. La moitié de la somme ira à la municipalité. Rappelons que cette dernière impose de conserver le nom Vélodrome dans l’appellation.