La FDJ (Française des Jeux) accompagnera l’Euro 2016 de football (10 juin-10 juillet) au cours des prochains mois. L’opérateur, 4e loterie mondiale, est le premier sponsor national de la compétition organisée en France. Lorganisation de lEuro 2016 diffère des précédents événements de lUEFA. Cette fois-ci, linstance européenne pilote directement tous les étages de la fusée.
Ce premier partenariat officialisé porte sur la marque FDJ et sur son activité de loterie. Avec ses 33.000 points de vente en France, FDJ est un partenaire idéal pour la promotion de l’événement sur l’ensemble du territoire, note Guy-Laurent Epstein, directeur marketing d’UEFA Events SA. La puissance de ce réseau permettra de faire rayonner l’événement auprès de ses 27 millions de clients en France. Des actions aux couleurs de l’Euro 2016 s’étaleront jusqu’à la fin de la compétition, avec des jeux de loterie spécifiques ou des jeux de loterie existants labellisés UEFA EURO 2016. Parallèlement, l’opérateur de jeux d’argent – premier partenaire du sport en France avec 250 millions d’euros en 2013 investis dans le sport, à travers son prélèvement sur les mises, en tant que 1er contributeur du CNDS, partenaire du CNOSF et sponsor d’une équipe cycliste – engagera un programme sociétal spécifique, notamment en direction des jeunes, opéré par la Fondation FDJ dans le prolongement d’actions déjà pérennes aux côtés de la LFP, l’UCPF ou l’Académie Diomède. Pour développer ce programme, FDJ s’appuiera notamment sur la Fondation du Football dont elle est partenaire depuis 2009.
L’engagement de FDJ, qui bénéficie en plus de la prime médiatique du premier engagé, est un bon moyen de couper l’herbe sous le pied à ses concurrents sur les paris sportifs.
Ce premier partenariat national en annonce d’autres à suivre au cours des prochains mois. L’UEFA souhaite contracter avec six entreprises pour des montants compris entre 7 et 10 millions d’euros. Pour les partenariats globaux, la liste est pratiquement bouclée. Sept des dix partenaires sont déjà connus. Il s’agit de Coca-Cola, Hyundai-Kia, McDonald’s, Continental, Adidas, Carlsberg et State Oil Company of Azerbaijan (SOCAR). À la différence des partenaires nationaux, ils peuvent activer au niveau mondial. Mais pour un investissement nettement plus élevé : entre 60 et 70 millions d’euros. Trois sponsors sont encore attendus.
L’UEFA gère également son programme d’hospitalité. Les offres sont commercialisées depuis le mois de juin. Aucune exclusivité avec des agences n’a été accordée pour la France. Toutefois, des partenariats ont été noués avec les stades qui accueilleront l’événement. Ils peuvent vendre des packages, mais la relation contractuelle passera toujours par l’UEFA et ses équipes de commerciaux. À l’échelon international, l’UEFA a recours à des agences comme Sportfive par exemple pour gérer l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas et la Suisse. Pour tous, les produits vendus sont identiques. Il n’y a que deux niveaux d’offres : Platinum (loges) et Gold (sièges premiers). Si les loges sont vendues pour tous les matchs qui ont lieu dans un même stade, l’UEFA a introduit une option nouvelle avec le Pass. L’acheteur peut acquérir un produit sur-mesure en sélectionnant trois rencontres (sauf la finale et les demi-finales) et avoir un match de l’équipe de France sur les trois. L’UEFA souhaite dépasser les 100.000 packages commercialisés.