On s’y attendait un peu, Kantar Media le confirme. Le suivi médiatique de la Coupe du monde de football au Brésil a été très important. Kantar livre son bilan médiatique du Mondial. Le suivi médiatique de la compétition s’est maintenu à un niveau élevé tout au long de la compétition.
Chaque Français a été exposé en moyenne 9 fois par jour à la Coupe du monde entre le 5 juin et le 15 juillet pour un total de 33.379,7 UBM (Unité de Bruit Médiatique)*. Soit +33% par rapport à la Coupe du monde 2010. Cette couverture a survécu à l’élimination de l’équipe de France en quart de finale, bien aidée il est vrai par le coup de tonnerre de la demi-finale Brésil-Allemagne (1-7). Les demi-finales ont eu un écho important avec 1058,9 UBM le 9 juillet, tout comme la finale (1251,6 UBM) en cumulé les 13 et 14 juillet.
Kantar a comptabilisé 167 annonceurs différents au cours des 28 matches retransmis par TF1. Ils ont diffusé 1.376 spots, pour un montant brut de 87,8 millions d’euros. Kantar rappelle qu’en 2010, 140 annonceurs avaient acheté des spots de pub sur TF1 pour un montant global de 68,4 millions d’euros. TF1, qui avait acheté les droits de retransmission 130 millions d’euros, ne couvre donc pas ses frais, malgré la cession d’une partie des droits à beIN Sports pour 50 millions d’euros.
C’est le secteur automobile qui a été le plus présent (15 annonceurs différents). L’ensemble des campagnes représentent 1/5e de la pression publicitaire, soit 16,6 millions d’euros. On retrouve d’ailleurs Kia, partenaire officiel de la Coupe du monde, à la 2e place des plus importants annonceurs, tous secteurs confondus. Peugeot arrive en 4e position. Citroën, partenaire de l’équipe de France pour la dernière fois, et Renault ne sont pas en reste. On retrouve les deux constructeurs dans le Top 10 des annonceurs.
L’hygiène beauté, qui cumule 12,6 millions d’euros bruts, est le deuxième secteur en termes de pression publicitaire avec la mise en avant d’une majorité de marques masculines. Beiersdorf présente l’enveloppe budgétaire la plus conséquente avec 2,2 millions d’euros bruts investis sur sa marque Nivea Men. Au deuxième rang du secteur, Unilever soutient ses marques Axe et Williams Expert pour un montant de 1,9 million d’euros bruts, suivi de Procter & Gamble
qui totalise 1,1 million d’euros bruts. Ce dernier s’adresse également aux hommes avec sa gamme de produits Gillette mais il met en avant d’autres marques telles que Head & Shoulders et Oral B.
Les télécommunications se placent sur la 3e marche du podium avec des campagnes
publicitaires émanant à la fois des opérateurs mais aussi des fabricants. C’est d’ailleurs Apple qui signe la plus belle performance de la compétition avec un budget brut de 3,8 millions d’euros dédié à l’Iphone 5S et à l’Ipad Air. Les 3
opérateurs historiques marquent leur présence avec des spots publicitaires qui concernent tant la 4G, pour Bouygues et Orange, que les offres Box, pour Bouygues, SFR et Free.
On retrouve la plupart de ces annonceurs dans le classement des 10 premiers mais aussi des annonceurs issus des jeux et paris en ligne tels que PMU, qui se hisse au 3e rang avec une pression publicitaire de 2,7 millions d’euros bruts, ou encore FDJ qui totalise 2,4 millions d’euros bruts et occupe la 5e place du palmarès.
Les 3 temps forts UBM de la compétition
France-Nigéria + Allemagne-Algérie(30 juin): 2045,7 UBM
France- Allemagne (4 juillet) : 1875,3 UBM
Ouverture de la Coupe du monde (12 juin) : 1770,6 UBM
*UBM
L’Unité de Bruit Médiatique mesure l’impact médiatique, produit en partenariat avec Médiamétrie. 1 UBM correspond à 1% de la population potentiellement exposée à une page ou une minute d’information sur un sujet donné dans les médias. Cet indicateur intègre l’espace rédactionnel (en pages ou en minutes) consacré à un sujet et l’audience du média qui véhicule cette information sur la cible 15 ans et plus. L’UBM est mis en oeuvre quotidiennement sur un panel de 110 supports (43 supports de presse écrite, 54 tranches d’information radio et TV, 13 supports de presse en ligne).